#22 - La mort c'est simple !

Publié le par Dawawa

Kapa devint Marité suite à sa perte de mémoire.  Elle décrocha un poste de gardienne d'enfant et, par le plus grand des hasards, fut embauché dans sa propre famille et par son propre fils.  La veille de son entrée en fonction, Marité a reçu un appel du Comte (son mari), qui lui apprends qu'elle ne pourra pas prendre son poste le lendemain comme prévu, car il vient d'apprendre que sa femme s'est suicidée !

Retrouvons donc Piétro, fils du comte, 2 jours plus tôt, afin de démêler tout ça ...

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Il aurait fallu être un idiot, ou encore un aveugle, pour ne pas voir que mon père avait beaucoup apprécié le physique de la nouvelle nounou que je venais d'engager.     Curieux, j'ai demandé à père ce qu'il pensait d'elle.

 

Piétro :  Alors père, qu'en penses-tu ?  Content de mon choix ?

 

 

Comte :  À première vue elle semble parfaite mon fils.  Je crois que tu as fait du très bon boulot.  Dis-moi comment elle était en entrevue ?  Elle n'est pas trop intelligente au moins ?

Piétro :  Jamais de la vie !   Une vraie cruche je te jure !  Elle n'a pas su répondre à la plupart des questions !

Comte :  Tant mieux, tant mieux.  Dis-moi, elle sait faire la cuisine ?  Elle a déjà gardé des enfants ?  A t'elle de l'expérience dans l'aide aux devoirs ?

Piétro (mentant) :  Elle a beaucoup d'expérience.   Elle a étudié pour être institutrice, mais par choix, elle est devenu gardienne d'enfant.    Elle a 6 ans d'expérience !  C'est pas mal !  En plus, selon elle, elle est un véritable cordon bleu !

Comte :  Tant mieux, tant mieux.

Piétro :   Papa, j'aimerais retourné sur le campus ce soir.  J'ai une montagne de devoirs en retard !   Je peux ?

Comte :  Tu pourras y aller, dès que tu auras passé un coup de fil pour moi, et que tu auras donné le bain et couché  les jumeaux. 

J'étais déçu, j'avais hâte de rentrer au dortoir, hâte de voir une fille, hâte de faire autre chose que de torcher les mômes.

Piétro : Qui dois-je appeler père ?

Comte :  Isabelle Plume.  Elle est dans le bottin.  Dis-lui que je veux la voir maintenant.

Piétro :  Ici ?

Comte :  Non à Chicago !  Franchement Piétro,   est-ce que j'ai l'air de vouloir sortir ? 

Piétro :  Désolé père.  Je lui dis quoi au juste ?

Comte :  Dis-lui de ramener son joli petit cul ici tout de suite !

Piétro :  Ah !   Bon okay, j'y vais.

En cherchant le numéro de la gonzesse, je me suis demandé si c'était vrai pour le petit-cul ...

J'ai trouvé son numéro, et à la 2 ième sonnerie elle répondit.

Isabelle :  Isabelle Plume Bonsoir !

Pietro :  Bonsoir Mlle Plume.    Ici Piétro Banal.   Je suis le fils du Comte, et je vous appelle de la part de celui-ci.  Il fait demander si vous pouviez passer à la maison maintenant ?

 

Isabelle :  Maintenant ?  Il veut me voir chez vous ?  Il a dit pourquoi ?

Pietro : Il n'a pas dit pourquoi, mais oui il veut vous voir chez nous, enfin chez lui.


Isabelle :  Il a dit ça comment ?  De bonne humeur ou fâché ?

Pietro :  De bonne humeur, je dirais.  

Isabelle :  Qu'est-ce qu'il a dit, au juste ?

 

Pietro :  Il a dit :  « dit lui qu'elle ramène son jolie petit cul ici. »

Isabelle (surprise) :  Il a vraiment dit joli ?  D'accord,  dites-lui que j'arrive.

Je suis donc allé dire à père qu'elle venait.  Puis,  je suis allé vite donner le bain à la petite Ella.

Je m'apprêtais à donner celui de Lucas, quand Mlle Plume est arrivée.  J'ai bien tenté de regarder pour voir si elle avait vraiment un joli popotin, mais elle portait un stupide manteau long, et on n'y voyait rien.    Elle semblait plutôt bien roulé, mais je n'aimais pas tellement son visage que je trouvais laid.  Enfin, ce n'était pas un problème insurmontable.  Un sac de papier sur la tête, et le tour est joué ! On ne voit plus qu'elle est vilaine.   Pas pour rien que le sac en papier a été inventé !

Et, pendant que moi je donnais le bain à Lucas, mon père et la dame eux, discutaient  ...

 

 

Isabelle :   Comte !  Qu'est ce qui vous arrive ???  Vous n'avez pas bonne mine ... 

Comte :  Ma femme m'a quitté Isabelle, le soir de Noël !

Isabelle :  Oh !  Mais euh ? ?  C'est ce qui vous met dans cet état ? Je ne comprends pas ?   Je croyais que vous ne l'aimiez pas ?

Comte :   C'est normal d'être bouleversé quand votre femme vous quitte Isabelle.

Isabelle (s'approchant) :  Voyons Comte, avouez que vous êtes bien content, et puis je peux vous consoler moi !   Regardez, je me suis faites belle juste pour vous ... 

Et sur ce Isabelle défit son manteau et le laissa tomber sur le sol .


Comte (en colère) :   Que faites vous Isabelle !  Vous n'avez pas honte ?  Vous n'avez aucun respect ?  Je vous annonce que je suis bouleversé par le départ de ma femme, et tout ce que vous trouvez à faire c'est de vous mettre pratiquement nue devant moi !

Isabelle baisa les yeux et s'excusa :  Je suis navrée !  Je ne pensais pas que cela vous affectait vraiment.   Pourquoi votre femme est-elle partie Comte ?

Comte :  Elle a laissé une lettre dans laquelle est disait, qu'elle savait tout de moi.  Voilà pourquoi !

Isabelle (mal à l'aise) :  oh !  Je vois !


Comte :  Dites-moi Isabelle, vous n'avez rien à voir là-dedans n'est ce pas ?

Isabelle (encore plus mal) :   Moi ?  Voyons Comte !  Bien sûr que non !

Comte :  Vraiment ?

Isabelle :  Je vous le jure !  Bon, maintenant Comte, il faudrait que j'y aille parce que ...

Comte : Pas si vite ma jolie !   Vous n'avez rien fait de mal, alors ne soyez pas si nerveuse.   Vous étiez prête à vous vautrez dans mon lit,  il y a de cela quelques minutes à peine.   Vous n'êtes pas si pressée, je le sais et vous le savez aussi !


Comte :  Puis, maintenant que vous êtes là, dans cette jolie petite tenue, je crois bien que je vais vous donner le droit de me consoler.  Après tout, je suis un homme et les hommes ont des besoins.   Étendez-vous là sur le lit, ma jolie et de grâce, souriez un peu ! 

Pendant ce temps, Pietro lisait une histoire aux jumeaux pour les endormir, et les deux autres garçons eux, passaient le temps de cette façon ...

Fabien :  Beurk, c'est dégueulasse !

Ben :  Quoi, quoi ?  Qu'est ce qu'ils font ?

Fabien :   Je sais pas !  Mais c'est écoeurant !

Ben :  Tasses-toi, c'est à mon tour de regarder là !

Fabien céda, sa place ...

 

Ben :  Nom d'un chameau avec une seule bosse !  Ils font la chose !

Fabien :  Quoi quoi ?    Quelle chose ?  Tu sais ce qu'ils font ?


Ben :   Oui, je sais !  Je suis pas un crétin moi !    Ils font un bébé !

Fabien :   Hein ?  Menteur !   Je te crois pas !

Ben :  Je te jure !

Fabien :  Tasses-toi que je regarde encore !

Ben :  Alors tu vois bien que c'est ça qu'ils font !


Fabien :  Ça se peut pas, elle n'est pas notre maman !  Sont pas mariés non plus.  Tu dis n'importe quoi !

Ben :  Idiot !  Pas besoin d'être marié pour faire la chose !

Fabien :  Je te crois pas !  Et puis comment tu le saurais ?  Hein ?

 

Ben : J'ai le frère de mon ami à l'école qui l'a déjà fait 3 fois !

Fabien :  Il a quel âge le frère de ton ami ?

Ben :  Il a dix ans !

Fabien :  Et il a 3 bébés ?

Ben :  Si !

Fabien :  Ça se peut pas, t'es qu'un vantard  !
 
Ben :   Moi je te dis que ça se peut !

Fabien :  En tout cas c'est dégueulasse, moi mes bébés je vais les prendre dans les choux !

C'est alors que Pietro qui avait enfin endormit les jumeaux, surprit la conversation des plus jeunes ...

Piétro :  Non mais qu'est ce que vous faites là vous deux et qu'est ce que vous regardez là ?

Fabien et Ben (en choeur) : Rien !

Piétro :  Vous me dites la vérité les morveux, ou alors je dis à papa  que vous l'espionniez !

Ben :  On regardait papa faire un bébé avec la dame !

Piétro : Vilains garnements !  Filez au lit avant que je vous botte le cul !

Les 2 jeunes partirent en courant vers leur chambre, et  Pietro à son tour, jeta un petit coup d'oeil ...

Piétro :  Oh   wow !   Mon père,  c'est un vrai connaisseur !

J'étais étonné de constater que mon père avait déjà une maîtresse.   Lui qui était,  complètement fou de ma mère.  Est-ce que cette relation était récente ?  Sinon depuis combien de temps la fréquentait-il ?  Avait-il trompé ma mère ?  Le savait-elle ?  Et si ma mère n'était pas partit pour les raisons énoncées dans sa lettre ?  

Bref, je me posais bien des questions, mais j'allais quand même pas perdre mon temps à penser à ça.  J'avais un besoin urgent à combler.  Il n'était pas si tard, en fouillant dans mon carnet d'adresse, je trouverais bien une nana qui accepterait de me soulager de m'aider dans mes devoirs !

 

Dans la chambre du Comte ..


Journaliste :  Qu'allez-vous faire maintenant Comte ?  Demanderez-vous le divorce ?

Comte :   Voyons poupée, bien sûr que non !   Le statut d'homme divorcé ne conviendrait pas à un homme de ma trempe !   Un homme abandonné par sa femme ! Ce n'est pas tellement winner ! Je n'ai pas l'intention de rester seul longtemps !  Je suis habitué maintenant d'avoir quelqu'un en permanence dans mon lit !  Qui voudrait d'un divorcé ?    J'y ai bien réfléchit et le statut de veuf, me conviendrait mieux.

Journaliste : Oui, mais votre femme, elle n'est pas morte ! 

Comte :  Je suis sûr que si !

Journaliste :  Si c'était le cas, vous le sauriez non ?

Comte :  Pas si elle a grillée.  Il ne resterait alors d'elle, qu'un petit tas de cendre.

Comte :  De toute façon elle est morte pour moi !  C'est décidé, j'ai bien réfléchis.   Je vais l'annoncer aux enfants demain !

Journaliste :  Mais comte, ça n'a aucun sens !  Pauvres enfants !

Comte :  Pauvres enfants ???  On voit bien que vous ne les connaissez pas !  Ils détestaient leur mère, ils n'ont pas versé une seule larme pour elle, quand je leur ai dit qu'elle nous avait quitté !  Je serais très étonné s'ils en versaient une pour sa mort !

Journaliste :  Vous êtes malade Comte !  Tout cela est horrible !

Comte :  Ne vous en faites pas mon petit, je vais lui faire une belle cérémonie, avec une belle boite, et de belles fleurs.    Nous l'enterrerons dans la cour, derrière la maison.  Comme ça, toute la famille pourra se recueillir sur sa tombe, ha ha ha !

Journaliste :  Vous allez enterrer une boite vide, et faire croire à vos enfants que leur mère est dedans ?  Quelle horreur !

Comte :  Mais voyons mon petit, je n'ai jamais dit que la boite serait vide ...

Journaliste :  Mais ?  Oh !  Vous n'allez quand même pas y mettre le corps de quelqu'un d'autre !

Comte :  Bingo poupée !  Vous semblez plus idiote que vous ne l'êtes en réalité mon petit.  C'est exactement ce que je vais faire.

Journaliste : Mais qui ?  Oh !  Non !  Comte vous ne pensez quand même pas à ?

Comte : Pourquoi croyez vous que je vous ai fait venir ici ?  Allez, finissions-en, promit vous ne souffrirez pas longtemps !

Journaliste :  NON !!!

 

 


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E
super, comme d'habitude :)   A quand la suite?
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K
Mais quel bonheur de retrouver ta génialissime histoire Dawawa!Comme dit mousse, rouillée tu dis? Bin moi aussi je veux bien être rouillée comme toi! <br /> Tout d'suite je suis replongée dans l'ambiance.Suspens et frissons, quel superbe come-back !
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F
Aaaah ! Content de voir un nouvel épisode chez l'odieux Comte !Alors ça y est, nous voilà à nouveau plongés dans l'ambiance sulfureuse du manoir... Evidemment, malgré que certains traits de son caractère soient... moralement contestables, la jeune Isabelle ne mérite pas l'abominable destin que le Comte lui réserve, j'espère qu'elle va s'en tirer !Kapa me manque un peu, je suis sûr que je ne suis pas le seul, alors... j'attends impatiemment son retour !
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M
Pour une rouillée, j'aimerais avoir ton talent !Ben dis donc, c'est plein d'humour, de tendresse, de frissons.Vraiment félicitations Dawawa !
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A
Youpi quel bon dimanche ! Une mise à jour chez Dawawa !Vraiment ce Pietro n'est pas très malin ... et les plus jeunes qui épient leur père m'ont bien fait rire !Merci pour cette belle mise à jour !!!
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